Travaux de la section aérienne de la ligne 17 du Grand Paris Express : retour sur un franchissement hors norme au-dessus des autoroutes A1 et A3 !
En mai dernier, le viaduc de la ligne 17 du Grand Paris Express a franchi les 14 voies et bretelles des autoroutes A1 et A3 !
Cette opération d’ampleur a demandé des mois de préparation et de coordination entre les équipes de la DiRIF et la Société des grands projets, pour permettre les fermetures de ces autoroutes au trafic important qui desservent des zones stratégiques !
Futur axe de transport majeur du nord-est francilien, la ligne 17 reliera Saint-Denis - Pleyel au Mesnil-Amelot en 25 minutes, en passant par l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Ce tracé de 26,5 km se construit principalement en souterrain. Les travaux progressent : depuis la pose de sa toute première pile en septembre 2024, le viaduc de la ligne s’est assemblé sur près de 800 m.
Un ouvrage sur mesure : D’une longueur totale de 3,5 km, le viaduc de la ligne 17 reliera Gonesse à Tremblay-en-France. Il est constitué de 110 piles métalliques, d’une hauteur pouvant atteindre 14 m, sur lesquelles sont posées des travées de 30 m de long, 10 m de large et de 200 tonnes. Des arceaux métalliques viennent compléter cette structure pour supporter le profil aérien de contact qui permettra de faire rouler le train. Leur forme rappelle celle du tunnel, tout en laissant aux futurs passagers une vue dégagée sur le paysage francilien.
4 nuits pour franchir 14 voies d’autoroutes : Du 14 au 16 mai puis du 19 au 21 mai, c’est nuit après nuit que le viaduc a gagné du terrain. Pendant cette période, une portion de 170 m de l’ouvrage, assemblée au préalable et positionnée sur des appareils d’appui, a été tirée à l’aide d’un treuil au-dessus des 14 voies et bretelles des autoroutes A1 et A3, en glissant sur des poulies. Pour la sécurité des 20 compagnons mobilisés et des usagers, la circulation était interrompue entre 22h30 et 4h30 entre Aulnay-sous-Bois et l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Les automobilistes pouvaient ainsi découvrir chaque matin le viaduc un peu plus avancé que la veille. Avec une progression de 7 à 10 m par heure, la lenteur des opérations n’avait d’égal que la complexité de la manœuvre !
Cette opération complexe illustre parfaitement l’engagement de la DiRIF pour accompagner les projets en interface avec son réseau visant à améliorer la desserte des territoires !